Jocotillo - Amistad Guatemala Ciudad

Témoignages de coopérants

J'ai connu CASIRA en 2008. J'accompagnais alors un groupe de 19 infirmières-auxiliaires qui venaient faire un stage de trois semaines à Guatemala Ciudad. L'année suivante, je suis revenu au Guatemala où j'ai passé un mois à la ferme de Chacalte près du Rio Dulce.

Au cours des années suivantes, je suis retourné avec CASIRA pour enseigner l'anglais au collège de Palencia, puis le français à l'école El Coral de Cabarete en République Dominicaine. Ce fut un plaisir d'enseigner à ces jeunes adolescents de l'Amérique latine qui désiraient apprendre.

Puis, un jour, j'ai participé à un projet de construction avec ma femme. Je me rappelle encore ces paysages grandioses du village de Pucara, situé au sommet des montagnes de l'Équateur. Les gens du pays appelaient leur village, avec raison, « el balcon del cielo ». A cet endroit, nous avons réparé une résidence pour personnes âgées et abandonnées.

J'ai enseigné le français pendant 35 ans, ce qui me plaisait dans mon travail, c'était de partager des idées avec mes élèves, d'avoir leur point de vue. Aujourd'hui, je parle 5 langues, c'est pour mieux partager avec les gens que je rencontre. Quand j'enseignais aux adolescents, je donnais beaucoup de place à la discussion. J'aime les écouter me raconter leur vie, que ce soit à Corquin au Honduras, à Palencia au Guatemala, à Cabarete en République dominicaine ou à Puchara en Équateur.

Avec mes 16 Chemins de Compostelle et mes 15 séjours de bénévolat avec CASIRA, je considère que j'ai bien occupé mes 28 années de retraite.

Aujourd'hui, à 85 ans, je ne ferme pas la porte à d'autres projets avec CASIRA.

Claude Bernier
Trois-Rivières

 

 

 

Prendre l'avion et voyager n'avait rien d'inconnu pour moi. Voir des beaux paysages, apprendre une nouvelle culture et avoir de la chaleur en hiver non plus. Par contre, m'émerveiller devant les paysages, partager une unique et splendide culture avec les locaux, parler espagnol avec eux et dépasser mes limites personnelles était tout nouveau. Or, quelque chose de beaucoup plus fort faisait en sorte que ce voyage était le plus beau et gratifiant de ma vie, et c'est sans aucun doute l'aide apportée. Non seulement j'ai participé à changer la vie de ces gens, mais le sentiment de fierté en découlant est indescriptible tant il est fort et pour cela, j'en suis très reconnaissant! 

Merci la vie! 


Charles-Antoine Pelletier 
Saint-Prosper (Amistad Printemps)